Archives

Trottoirs, barrages et bicyclettes

11.10.2008 - 08.11.2008
1/6
Deidi von Schaewen
Deidi von Schaewen
Barrages
Barrages, Paris
Tirage argentique
50 x 70 cm. 3 photos
Pièce unique

Deidi von Schaewen
Deidi von Schaewen
Moving House II, 2005
video HDV, couleur, son
7'56
Edition de 7 ex + 2 AP, disponible

Deidi von Schaewen
Deidi von Schaewen
Bicyclettes, 1986
Bicyclettes, Chine
Tirage argentique
50 X 70 cm chaque
Edition de 4 ex + 1 AP, disponible

Deidi von Schaewen
Deidi von Schaewen
Bicyclettes, 1986
Bicyclettes, Chine
Tirage argentique
50 x 70 cm chaque + cadre
Edition de 4 ex + 1 AP, disponible

Deidi von Schaewen
Deidi von Schaewen
Lignes Blanches
Lignes Blanches, Sedan
tirage argentique
2 x 3 photos de 50x70 cm
Pièce unique

Deidi von Schaewen
Deidi von Schaewen
Lignes Blanches, 2008
Lignes Blanches, Sedan
tirage argentique
6 x ( 50x70 cm)
Edition de 5 ex + 1 AP, disponible

Communiqué

Berlinoise de naissance, parisienne d’adoption, Deidi von Schaewen est plus qu’une célèbre photographe d’architecture. Découvrant la photographie au cours de ses études de peinture à l’école des Beaux- Arts de Berlin, elle voit dans «ce surgissement magique des images qui naissent dans le noir» un moyen unique de révéler ce qu’elle perçoit.

Ainsi à travers son travail mené depuis plusieurs années autour de la notion d’éphémère, elle cherche à en saisir les traces ténues et fugitives et traque la réalité dans ses ultimes retranchements. Murs, trottoirs, vélos, échafaudages, rien ne lui échappe et partout les rues lui parlent. Sans jamais tomber dans les clichés, Deidi se passionne pour l’ordinaire de cette urbanité que nos yeux trop habitués ne savent plus remarquer.
Les trois séries présentées à la Galerie Dix9, « Bicyclettes », « Barrages » et « Lignes Blanches », incarnent la démarche de cette artiste qui parcourt sans cesse le monde et dont l’oeil exercé saisit l’essentiel des choses de tous les jours.
Dans la première réalisée en Chine, l’évidence s’impose un jour de pluie. Cette multitude de silhouettes sur bicyclettes, cette masse indifférenciée de corps et de visages cachés sous les cirés, voilà l’image qu’elle cherche depuis longtemps et qui surgit comme une illumination.
Dans les deux autres séries, Deidi décèle l’essentiel des villes et de leur culture en regardant par terre. Prises à Paris et à Sedan, « les yeux dans le caniveau », ses photos nous révèle des trottoirs - paysages insoupçonnés.
Toujours captivée par la surface des choses, l’artiste présente sa dernière oeuvre, «Moving Houses II», une vidéo qui nous révèle les secrets de l’eau mouvante à Burano.