

Communiqué
Pour sa troisième exposition personnelle à la Galerie Dix9, Karine Hoffman poursuit sa quête spirituelle en puisant dans "La fin de Satan", immense poème épique de Victor Hugo. "Avait pris les étoiles" ou "De nouveaux jours brillaient", ces bribes de texte devenus titres de plusieurs peintures, en sont l?expression la plus manifeste. Mais si le titre peut donner une piste de lecture, le mystèrieux demeure dans chacune des toiles.
Chaque peinture de Karine Hoffman constitue une énigme dont personne n?aura réellement la clé. Dans ces huis-clos à ciel ouvert dont elle a le secret, l?oeil et l?esprit se déplacent, se heurtent aux objets, cherchent dans le clair-obscur une sortie qui au fond n?existe pas. En ces lieux jamais nommés, en cette maison imaginaire sans cesse re-visitée par l?artiste, les murs et les sols se dérobent, les portes et les fenêtres s?escamotent, se font intérieures. Le dehors et le dedans s?interpénètrent, se disputent l?espace pictural rendant instable notre vision, caduques nos certitudes quant à la nature exacte des drames qui s?y jouent. Car c?est une peinture introspective, faite d?ellipses, de mémoire sélective, de chaînons manquants.