Carte blanche à Cultur Foundry

commissariat de Marie Gayet.
« Tendre un miroir vers nous-mêmes », c’est considérer la vie sur terre mais qui ne peut se concevoir sans imaginer d’autres dimensions de la perception.
Pour son exposition personnelle Empreinte cosmique, Sandra Matamoros imagine un environnement à travers le prisme d’un cube-miroir, et ses différentes réalités, matérielle, symbolique et spirituelle.
L’artiste qui poursuit un travail avec ce volume, notamment depuis une première série Back Home dont certaines photos seront présentées dans l’exposition, voit le cube-miroir comme "un révélateur qui emmagasine en son sein des images du cosmos et de la terre (en tant qu’astre) et nous les restitue en y amalgamant au passage notre empreinte en tant qu’image et humain. "
Déjouant le principe de la perspective centrale en créant l’illusion d’espaces multiples, ses dispositifs permettent d’autres points de vue. En ce sens, Empreinte cosmique suggère une inscription physique dans l’espace, envisagée dans une dimension poétique. À la fois forme stable et mouvante par son reflet, le cube-miroir matérialise autant une conscience qu’un élément insolite dans le paysage; il vient en révéler quelque chose de plus grand ou de plus intime. Une trace du cosmos déposée jusqu’à nous. Ou l’inverse.