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Le Paradis, un peu plus loin

curator Theo-Mario Coppola

  • Group show
19.10.2016 - 11.12.2016
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Le Paradis, un peu plus loin
Vue d'exposition

Le Paradis, un peu plus loin
Vue d'exposition

Le Paradis, un peu plus loin
Vue d'exposition

Yasmina Benabderrahmane
Yasmina Benabderrahmane
La Renardière, 2016
film super 8 et 16 mm, couleur, sonore
14'29
Edition de 5 ex + 2 AP, disponible

Yasmina Benabderrahmane
Yasmina Benabderrahmane
Masque de prière, 2010
tirage argentique
90 x 100 cm
Edition de 3 ex + 2 AP, disponible

Ozlem Sulak
Ozlem Sulak
Granny, 2005
video PAL, couleur, son
9'05
Edition de 6 ex, disponible

Ozlem Sulak
Ozlem Sulak
Vratnik 13, 2007
video PAL couleurson
11'41
Edition de 6 ex, disponible

Ozlem Sulak
Ozlem Sulak
Granny (photo), 2005
C-print
Edition de 6 ex, disponible

Tracey Moffatt
Tracey Moffatt
Mother, 2009
edition 44 / 200
Vidéo, couleur, son
20'
Edition de 5 ex, disponible

Randa Maroufi
Randa Maroufi
Safae Lkbira, 2014
tirage Lambda contrecollé sur aluminium
55 x 24 cm
Edition de 5 ex + 2 AP, disponible

Zineb Sedira
Zineb Sedira
Retelling Histories, My mother told me..., 2003
video couleur, son
8'46
Edition de 1 ex
© Zineb Sedira / DACS, London
Collection musée national de l?histoire et des cultures de l?immigration, disponible

Charlie Malgat
Charlie Malgat
Z + 1, 2012
video HD couleur, son
Edition de 5 ex + 2 AP, disponible

Francis Almendarez
Francis Almendarez
Variations on a Theme from Rosa, 2012-2013
video
Edition de 3 ex + 1 AP, disponible

Aliénor Dauchez
Aliénor Dauchez
Le monde infernal et maternel de la terre profonde, 2015
Métal, Verre, Fourrure
120 x 80 x 60 cm
Pièce unique, disponible

Hélène Garcia
Hélène Garcia
L.G.M., 2016
co-production Collectif Mu
techniques mixtes
variable
Pièce unique
crédit photo Paul Nicouel, disponible

Ymane Fakhir
Ymane Fakhir
Graines, 2012
video couleur, son
2'
Edition de 3 ex + 1 AP, disponible

Françoise Coutant
Françoise Coutant
Oubliée, 2005
Métal, résine, papier
120 x 200 x 200 cm
Pièce unique, disponible

Communiqué

Pensée par Theo-Mario Coppola, l'exposition s'inspire du roman "El paraíso en la otraesquina",  de l'ecrivain péruvien Mario Vargas Llosa (2003). Une réflexion sur le récit biographique.

L'oeuvre éponyme de Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature en 2010, met à l'honneur Flora Tristan, militante féministe et son petit-fils le peintre Paul Gauguin. Animés par la passion et appelés par la quête d'un absolu inatteignable, ces deux destins affrontent le monde et ses affres. Un récit nourri par l'élan vital met en scène l'affrontement des individualités face à des environnements contradictoires voire hostiles à leurs aspirations.

Cette tension tragique est le fil conducteur de cette exposition qui rassemble les artistes Francis Almendárez, Yasmina Benabderrahmane, Aliénor Dauchez, Ymane Fakhir, Hélène Garcia, Charlie Malgat, Randa Maroufi, Annette Messager, Tracey Moffatt, Zineb Sedira, Mükerrem Tuncay, Özlem Sulak et les réalisatrices Milena Bochet, Ana Maria Gomes.

Chaque artiste suggère la puissance concrète des racines et l'élévation de l'âme par l'évocation d'autres vies. Les portraits de femmes s'écrivent en installation, en vidéo et en photographie.

Le Paradis, un peu plus loin est une ode à l'espoir, un chant merveilleux. On y croise des êtres extraordinaires, parfois retenus par la morosité du quotidien. Le verbe, le geste et l'esprit participent de concert à la construction de leurs rêves. Les artistes révèlent les passés enfouis. Les mères de leurs mères. Les mères de leurs pères. Et toutes les femmes qui, en s'opposant à l'autre, à leur époque ou à leur pays, marquent la recherche instinctive de la liberté et de l'affirmation de soi. Combien de vies faudra-t-il pour atteindre le bonheur? Des vagues de remords emportent parfois nos vies face à une adversité démesurée. Et, de guerre lasse, nous voici conteurs. La poésie des visages et des mots rend plus tendres ces affronts à nos rêves. Les images ici livrées sont les tangibles preuves d'une humanité blessée. Ces liens minces et frêles unissent l'artiste et son aïeul. La joie paisible de dire l'autre réconcilie et rapièce les années éparses. De ces femmes, à l'image de Flora Tristan contée par Mario Vargas Llosa, nous apparaissent les détails délicats de leurs vies éphémères.