Avant tout pratiquant de la mine et du feutre, Pierre Mazingarbe a ainsi fait du dessin le creuset de son cinéma. Des dessins denses et fantastiques, foisonnant des références éparses qui ont nourri sa première jeunesse (Dürer, Bellmer, Fellini, Piranese, Wes Andersen et l'iconographie médicale). Et où l'on retrouve les questions qui le passionnent : le désir, le féminisme, la truculence et la crudité du langage.
C'est en parallèle de ses études d'animation que Pierre Mazingarbe se lance dans la réalisation de films. Conséquence de toutes ses inspirations et  réflexions, le film « Ce qui me fait prendre le train », produit par Le Fresnoy, a remporté plusieurs prix, dont celui de StudioCollector 2013.